Rally Japan : la bonne plaque d’immatriculation japonaise

Par sept fois, le WRC est venu au Japon. Après bien des épisodes et reports dus au covid, cette manche 2022 fut la bonne, celle du renouveau, après une longue absence depuis 2010.

Si entre 2004 et 2010, les WRC engagées par les constructeurs utilisaient leurs habituelles plaques d’immatriculation nationales, on a vu cette année apparaitre sur les voitures des plaques locales. Qu’ils s’agissent de voitures de la catégorie reine Rally1 ou des catégories inférieures. Rectangulaires, fond blanc et lettrage noir, le tout barré d’un large trait rouge, ces plaques ont offert un petit détail différent des autres manches du WRC, ajoutant du charme au voyage, au périple fait par le WRC pour visiter un pays aussi marquant que le Japon.

Pour comprendre quelles étaient ces plaques, je me suis donc mis à la recherche d’information, et ai trouvé le blog d’un expatrié résidant au Japon. Parlant de sa vie quotidienne tout comme de la culture japonaise, il a écrit un papier complet sur les immatriculations japonaises, dans lequel on découvre la complexité comme le détail des informations présentes sur ces petites plaques. Un article passionnant et complet à lire : les plaques d’immatriculation japonaises.

On y découvre ainsi pourquoi les plaques présentes lors du Rallye du Japon étaient si atypiques. Il s’agit d’immatriculations temporaires, ici créées pour la manche mondiale. Dans les faits, ce sont des plaques pour les voitures et véhicules sans contrôle technique, mais qui sont exceptionnellement autorisées à rouler, malgré une logique interdiction de rouler. Ces plaques sont éditées pour une durée limitée, avec une raison particulière, une situation particulière. Elles sont délivrées par l’office des transports terrestres, équivalent au ministère des transports.

A noter que lors de Rallye du Japon, les voitures en transit portaient des plaques d’immatriculation exclusivement à l’arrière. Les voitures quotidiennement immatriculées au Japon portaient des plaques à l’avant et/ou l’arrière.

Cette spécificité des plaques spéciales n’est d’ailleurs pas unique au Japon. Lors du Rallye de Finlande, les voitures étrangères prennent une immatriculation locale. En France, aucune plaque ne doit apparaître, c’est le numéro de course qui fait foi, apparaissant en haut à gauche du pare-brise, côté copilote, ainsi qu’à l’arrière de la voiture, dans une rectangle blanc.

A bientôt pour de nouvelles aventures,
Jean-Charles

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