“Voilà ce qu’ils en ont fait” doit se dire ce jeune homme assis sur le rebord du monde (du mur surtout). Je ne peux que le rejoindre et ne comptez pas sur moi pour parler en bien de ce modèle. Pour être objectif, être réaliste, ce design me dépasse. Je dois être trop vieux, trop bête, trop aigri, trop nostalgique, peut-être dépressif et je me rends compte qu’à l’inverse de bien des confrères, je ne sais plus recopier les communiqués de presse et pire même, j’admets là mes limites. Mes limites de compétence en design, les limites de mon bon-goût aussi, sûrement. Je ne sais pas lire cette 408, trop compliquée, trop riche, trop de trop, trop c’est Tropico.
La dernière 308 en date est chargée de ouf, la 408 suit forcément. Je vous laisse juger et je ne comprends toujours pas qu’on puisse produire de tels modèles, comment Peugeot, qui a produit des modèles aussi emblématiques que les 403, 404, 405 et autres 406, 505 et 605 puissent arriver à cela. “Le choix parfait pour Jean René, commercial” comme dit parfaitement Design Automobile Sans Filtre.

Je n’écrirai donc rien de plus à son sujet, mais je vous guiderai tout de même chez des confrères qui ont fait le boulot 100 fois mieux que je ne l’aurais fait. En route donc chez Design Automobile Sans Filtre, qui rétame complètement cette 408 et chez Conduite intérieur, qui l’encense, retrouvant ainsi le style des Peugeot d’autrefois, quand les modèles au Lion n’avaient… pas de lien entre eux. Oui ! L’analyse est fine et pour reprendre son tweet mot pour mot : “Et si la Peugeot 408 était, tout simplement, une berline comme il ne s’en faisait plus depuis les années 80 ? Et si elle réalisait ce qu’à l’époque PSA confiait plutôt à Simca, puis à Talbot ? Et si la voiture du futur était aussi celle d’hier ?“
L’article est long, mais l’analyse est fantastique : sur toute la ligne.
Bonne lecture !
