Beau Rivage, on dit que celui qui parcourt cette ligne droite en tête lors du premier tour du Grand Prix de Monaco passe la ligne d’arrivée en tête. Monaco est ainsi, Monaco ne se gagne pas vraiment durant la course, mais peut se perdre pendant la course, l’exemple de Charles Leclerc cette année est probant. Car oui, Monaco est un des rares Grands Prix atypiques de l’année, sur lequel il est très difficile de doubler ses adversaires durant la course : tout se joue durant les qualifications.
Ainsi, si vous faites une bonne qualification le samedi après-midi, vous avez toutes les chances de figurer en bonne place le dimanche après-midi et de vous voir remettre une jolie coupe Louis Vuitton par le Prince.
Beau Rivage est ainsi, il voit le vainqueur avant tout le monde. Beau Rivage n’est pas un virage, c’est un passage fait de petits virages, de petites courbes passées pied au planche et reprenant le nom du bel hôtel Beau Rivage. Une enfilade longue et pentue, qui part de Sainte-Dévote, le premier virage du circuit de Monaco jusqu’au virage de Massenet.


Beau Rivage n’aura jamais été le théâtre de lutte à couteaux tirés, de luttes fratricides, mais ce passage promet un beau Grand-Prix. Une fois les feux éteints, le départ donné et que vous avez passé Sainte-Dévote sans erreur et autre touchette, Beau Rivage vous lance tel une rampe de lancement longue de 450 mètres, comme si vous partiez sur la lune. C’est ça Beau Rivage. En plus d’un joli nom façon Croisette gorgée de soleil, façon Côte d’Azur et Riviera, Beau Rivage vous lance et lance le Grand-Prix. Beau rivage, tout un programme… immobilier pour certains, hôteliers pour d’autres. Pour finir, ce passage du circuit n’est pas le seul à reprendre le nom d’un hôtel : le beau Mirabeau n’est pas loin.
A très bientôt,
Jean-Charles
Mes remerciements à Jean-Paul Bascoul.
















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