Fin juin 2019, me voilà sur les routes de l’Aveyron, au volant de l’Audi A8. Notre périple du jour, que je mène avec mon vieux copain Guillaume, nous emmène sur les routes de l’Aveyron et des Cévennes, au départ de Rodez. Quelques jours sur la route, à prendre notre temps, pour tester les modèles les plus luxueux de la marque aux quatre anneaux.
A ce moment là du week-end, c’est l’Audi A8 que nous avons en notre possession. A deux personnes dans cette berline digne d’un chef d’état allemand, ce n’est pas la place qui manque, ni le confort. Notre Audi A8 50 TDI quattro se montre être la berline parfaite pour faire de la route. Sur les autoroutes, routes nationales, routes départementales, les 286 chevaux de la belle suffisent bien, avec la boîte 8 Tiptronic, dans un confort total, dans une insonorisation incroyable. Mais nous ne sommes pas là pour faire un essai de cette berline. Car ce dont je voulais vous parler ici, c’est de la route et de ses belles architectures trouvées ci où là.

Ces routes, nous les aimons profondément. Elles nous mènent d’un village à une vallée, d’une montagne à une restaurant traditionnel. C’est tout cela que j’aime dans la route et dans nos essais routiers, nos roadtrip. Parfois, on croise les tribunes d’un circuit d’antan, comme à Reims-Gueux, ou parfois, on croise une station-service à l’abandon ou un garage.
Cette fois, sur cette départementale aveyronnaise, c’est un garage orange et blanc qui a attiré notre regard. Passant par là, nous avons même fait demi-tour pour venir l’observer de plus près et poser notre vaisseau amiral noir devant, pour faire quelques photos.

La grande porte est blanche, avec de grandes vitres donnant sur l’atelier. Pour tout vous dire, je ne me rappelle plus vraiment ce qu’on y trouvait, dans cet atelier. Des engins agricoles je crois me souvenir. Je ne sais plus vraiment. De l’extérieur, on sent que le temps a passé. Les écrits peints à la main sont peu à peu effacés par le temps, les caractères noirs se mêlant au blanc puis au gris du parpaing de béton. Le logo “SERVICE LABO” perd aussi de sa superbe avec le temps, et en dessous de celui-ci, l’écrit GARAGE BROUZES témoigne du temps qui passe, sans parler du numéro de téléphone à six chiffres seulement : 44.36.08…
Ces garages, ils sont nombreux en France. Impossible de les compter, mais possible de s’en émouvoir. Ils sont là, aux portes d’un village ou le long de la route départementale, ou au centre-ville aussi. Ils font partie de l’ambiance générale, de la Douce France qu’on aime tant et qui est restée figée dans les années 50, 60, 70. Selon le site Verif.com (lire), Roger Brouzes, artisan commerçant, aurait débuté son activité en janvier 1977 et n’est plus en activité.
GARAGE ROGER BROUZES
LIEU DIT LA PLAINE
12210 MONTPEYROUX
FRANCE
Bonne journée et bonne route,
Jean-Charles

Effectivement il s agit bien de Roger et non René